Un nouveau blog est né TONTONAFRIKA
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Ce superbe voyage a été une magnifique et enrichissante expérience personnelle.
Nous avons connu :
Une très bonne ambiance du groupe lors de la descente à six personnes.
Une très bonne entente avec Jean Noël, plus de 3mois ensemble soit 20 000 kms dans une voiture aurait pu être invivable.
Un très bon accueil à Boudoudy et dans la région de Ziguinchor, en Casamance où les aides de l’ONG Téranga sont localisées.
Merci à vous tous pour vos dons, nous avons pu distribuer de nombreux petits cadeaux, des fournitures et des livres aux instituteurs sur notre longue route, des vêtements dans des régions plus isolées où les habitants sont très attachants, surtout les enfants bien sûr.
Des personnes très sympas ont croisé notre chemin, à aucun moment, nous avons senti une menace ou une agressivité en notre direction. Bien au contraire en retour, nous avons reçu que des sourires et des propositions d'aides.
Après une telle expérience, avec Jean Noël, nous prévoyons de repartir en 4X4, au mois d'octobre prochain, pour un voyage moins long, pour la même direction, la Casamance.
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Une première action sera plus centrée sur le sud du parc Niokolo Koba, zone sauvage où les populations n'ont pas la change de voir des ONG, zone plus rude économiquement étant loin de la mer. Souvent les villages n'ont pas d' électricité, (n'y de groupe électrogène), les puits sont souvent à l'extérieur des villages. Les enseignants sont démunis de tout moyen matériel. (ex. village de Tiankoye)
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Pour la seconde action, nos femmes Annie et Cathy, nous retrouveront à Ziguinchor, par avion. Elles pourront redécouvrir la Casamance, et participer aux actions de Téranga. http://www.ong-teranga.org/
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Nous étudions actuellement les systèmes de cuisson et de séchage par moyen solaire http://four-solaire.iguane.org/s http://www.boliviainti-sudsoleil.org/IMG/pdf/Sechoir_solaire.pdf, car nous sommes passés dans des régions où la déforestation est très visible. Comme partout, l'énergie (gaz, pétrole...) est chère, les habitants des villes utilisent donc beaucoup le charbon de bois, ils vont chercher le bois de plus en plus loin. Les aliments de premières nécéssités (riz, blé, mil ... ) ont fortement augmentés, la conservation de certaines de leurs productions ne sont pas assez utilisée.
En attendant de vous montrer mes photos, je vous dis à bientôt.
alain
Nous sommes passés à Agadir voir des amis puis nous sommes partis vers l'est,
Ouarzazate, notre première pluie depuis notre départ (3 1/2 mois)
puis les pieds dans la neige à 1800 mètres, Ar Rachidia.
Jean Noël m'a fait découvrir de très beaux paysages qu'il connaît très bien , détour aux gorges du Todra
puis nous avons visé le nord, pour remonter tout droit par des petites routes magnifiques; Guercif, Nador et Melilla.
Nous n’avions pas de bateau pour Sète, alors dès notre arrivée nous avons pris le bateau pour Almeria.
En Espagne, nous avons tracé direct au nord, Madrid, Burgos, puis Bayonne.
Nous avons donc mis huit bonnes journées de conduite pour remonter de Ziguinchor à Bourges.
Soit 6 000 km, nous n’avons pas perdu de temps pour remonter.
Vous pouvez visualiser, en cliquant sur la carte.
Le retour à Ziguinchor nous a permis de retrouver Pascal et nos amis restés sur place. D'ailleurs rien de tel qu'une sortie en bateau dans les bolons de la Casamance.
Nous nous sommes bien reposer avant de reprendre le chemin du retour.
Nous sommes remontés par la Gambie, avons deposé Monique à Kaolac, puis nous avons évité toute grande ville du Sénégal en passant par des pistes.
A Rosso, à la frontière de la Mauritanie, nous avons perdu 5H, mais pas d'autre problème.
Nous avons traversé ce pays le plus rapidement possible vu les rumeurs alarmistes du moment.
Arrivés à quelques km du Maroc, la pompe de direction assistée s'est bloquée, elle est hors d’usage.
Nous avons poursuivi notre route cool 90 km/h maxi, sans direction assistée et avec une fuite au pot d'échappement.
Après avoir laissé nos femmes à l’aéroport de Bamako, nous pensions, avec mon co-équipier passer par les deux Guinées pour retourner à Ziguinchor avant de reprendre la route du retour.
Mais nos papiers pour le véhicule ne nous on pas permis de le faire.
Aussi nous sommes rentrés au Sénégal par le gué du Falémé qui avait beaucoup moins d'eau.
Nous avons séjourné durant trois jours au parc du Niokolo Koba,
c'est de la biosphère.
Nous avons vu de nombreuses sortes de biches, des phacos, crocos, hippos
mais pas de fauves et autres gros animaux, d'ailleurs les touristes peinent à arriver.
Les 25 guides obligatoires ont peu de travail et seulement deux étaient occupés durant notre séjour.
Le parc manque de moyen financier pour son entretien, (ponts arrachés par les eaux de la saison des pluies)et seulement une petite surface est visitable.
La région devient pauvre et isolée, le parc est bon pour la planète, mais n'est pas facteur d'économie local.
Il est vrai que d'autres destinations sont plus attirantes pour les safaris aussi bien pour la photo que pour la chasse.
Nous sommes partis tout début janvier de Ziguinchor,
avec mon copain, pour récupérer nos petites femmes à Bamako, le 7 Janvier
Les routes sont généralement dans un état déplorable, mais nous avons tout de même eu droit à une superbe route sans trou financée par l'Europe, avec peintures blanches, panneaux de signalisation et aussi avec un péage.
Nous avons fait un périple de 6 000 Km au Mali .
Un dimanche à Bamako ! Ségou, Mopti, Douentza, nous avons eu la chance de voir un troupeau d’éléphants sauvages à Hombori,
puis Tombouctou, la ville mythique aux 333 saints.
Le Mali est un pays très pauvre et les villes sont sales, mais les habitants sont particulièrement gentils et très très sympas.
Nous avons visité des régions bien différentes;
les plateaux et monts avec des pistes difficiles,
les rives vivantes du Niger,
et les plaines désertes, arides et sahariennes.
La falaise du pays Dogon est absolument magnifique avec tous les petits villages perchés.
A 60 km de Léré en plein désert, entre Tombouctou et Bamako,nous sommes tombés en panne, une épaisse fumée blanche, le turbo HS.
Par bonheur une voiture nous a pris en remorque
il nous a fallu 6h pour faire les 60 km de piste parfois dans le sable meuble pour revenir sur Léré.
Après une demi journée de réparation, nous avons pu repartir sans turbo,